Business Intelligence

Business Intelligence et Big Data, quelles différences ?

La Business Intelligence et le Big Data sont des notions très proches et souvent confondues, à tord. On vous explique la différence entre les deux !

La Business Intelligence et le Big Data sont des notions très proches et souvent confondues, à tord. On vous explique la différence entre les deux !

Business Intelligence et Big Data, quelles différences ?

Il est difficile de passer à côté des termes comme « business intelligence » et « big data » dans notre monde actuel où l’analyse de données est en évolution permanente. Mais savez-vous pour autant faire la différence entre ces deux concepts ? Il est indispensable pour votre entreprise de savoir faire la différence entre les deux et de savoir ce qu’ils peuvent vous apporter. Qotid vous explique.

Il faut savoir que ces deux concepts permettent de récupérer et traiter des données afin d’atteindre de meilleures performances. C’est quasiment leur seul point commun.

La Business Intelligence (BI), c’est quoi ?

Qu’est-ce que la business intelligence ? La Business Intelligence aussi appelée Informatique Décisionnelle désigne un ensemble d’outils, de moyens informatiques et de techniques qui permettent de collecter des données, de les consolider et de les traiter dans différentes formes de bases de données. Une fois que les données sont traitées, elles vont permettre à une entreprise de prendre les meilleures décisions possibles afin d’améliorer ses performances. Notamment à l’aide de tableaux de bord, de rapports ou de graphiques qui vont permettre de mieux visualiser l’ensemble des données.

La Big data, c’est quoi ?

Le Big Data signifie littéralement mégadonnées, données massives ou grosses données. Il désigne un ensemble de données volumineuses qui ne peuvent pas être traitées avec des outils de gestion de base de données classiques.Inventé par les géants du web, le Big Data se présente comme une solution permettant à tous permettre à tous d’accéder en temps réel à des bases de données massives. 

Selon le cabinet Gartner, le big data regroupe une famille d’outils, communément appelée les 4 V. qui répond à plusieurs problématiques


  • Vélocité : rapidité de génération et de traitement des données comprenant la création, la collecte et le partage de ces données.
  • Volume : la masse de données à traiter
  • Valeur : quelles-sont les données les plus importantes ?
  • Variété : plusieurs types de données sont collectés et elles viennent de diverses sources (textes, images, vidéos…)

Ces données volumineuses viennent de partout sur le web.

Business intelligence VS Big data

On confond souvent bi et big data parce qu’ils servent à utiliser les données pour aider les entreprises dans leur prise de décision. Cependant, ces deux concepts ont malgré tout quelques différences !

La Business Intelligence utilise des statistiques descriptives, avec des données à forte densité en information ce qui permet de détecter des tendances et d’aider une entreprise à prendre des décisions en trouvant des réponses aux questions qu’elle se pose. On peut dire que la Business Intelligence s’intéresse à des questions du type « quoi » et « où ».

Le Big Data utilise des statistiques « inférentielles » ce qui permet de dénicher des questions, réponses et perspectives auxquelles on ne pensait pas forcément. On peut dire que la Big Data permet de répondre à des questions du type « comment » et « pourquoi ».

Ainsi, la différence entre big data et business intelligence réside dans la récolte, le traitement ainsi que dans l’utilisation des données qui n’est pas la même pour les deux concepts. 

Alors que la BI traite des données plutôt structurées et généralement internes à une entreprise, le Big Data lui, traite des données structurées comme des non structurées. C’est ici qu’un problème de la BI peut être identifié et où, le Big Data peut également apparaître comme une solution. 

Il y a différents types de données : les données structurées, qui sont des données organisées et formatées. Ce sont les informations, telles que des mots, des chiffres ou encore des signes qui sont contrôlées par des références et représentées dans les champs de bases de données qui permettent le traitement et l'interprétation par les machines.

Puis, les données non structurées, ce sont toutes les données sans format prédéfini. On en identifie principalement deux types : les données non structurées textuelles qui sont les messageries instantanées, les documents Word, les présentations PowerPoint, les courriels, ou encore les réseaux sociaux, puis les données non structurées non textuelles, telles que les fichiers audio, les fichiers vidéo ou encore les images.

Concurrence ou complémentarité ?


Malgré que business intelligence et big data aient deux méthodes d’analyse différentes et bien distinctes, on peut dire qu’ils se complètent. La rapide et constante évolution du traitement des données offre de grandes opportunités à ceux-ci. Il semblerait cependant que les bases de données classiques de la BI finissent par être remplacées par des plus complexes. Pour le moment, elles représentent un mécanisme clé pour les entreprises. Le Big Data, lui, est loin d'atteindre sa maturité. En effet, les entreprises sont de plus en plus amenées à l'utiliser en complément de la BI, car celui-ci, comme on l'a vu, peut gérer des problématiques dépassant le domaine de la Business Intelligence. C’est une méthode plus récente qui va permettre d'aller chercher plus loin

Plusieurs théories existent. Celles qui mettent en avant le remplacement de la BI par le Big Data, la BI VS le Big Data ou encore la théorie de la complémentarité des deux méthodes. Celle qui ressort le plus de la part des spécialistes du domaine, est celle de la complémentarité. Il semblerait alors que la Business Intelligence et le Big Data ne soient pas en plein défis et qu’ils peuvent évoluer ensemble.